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Au programme de cette 2ème édition :
La tunique - Vous aimez l’orange et le vert? Nous, on adore.
Des chiffres et des lettres - Le chiffre 2 mis à l’honneur pour cette deuxième édition.
L’image à la une - Retour sur la Bataille de Montevideo, en 1967.
En attendant Doha - Miracle on Grass pour les bilingues, retour en 1950.
Ça s’est passé un 27 octobre - Réservé aux encyclopédies du foot, mode expert.
L’oublié - L’elastico, la virgule, le Pérou, tout ça fait bon ménage.
Déménagement raté - Le Portugal c’est cool, mais l’Espagne aussi.
Hélas, Athènes s’en va - Zoom sur le déclin d’une terre historique du football européen.
Quiz final - Un beau Tétris de joueurs et de clubs… On attend vos réponses !
Si quelqu’un vous a transféré cette édition et que vous souhaitez vous inscrire à Tiki-Taka, le média qui explore l’histoire passionnante du football :
⏱ Temps de lecture : 25-30 minutes.
La tunique.
Le vert et l’orange font souvent bon ménage. Culinairement déjà, mais encore plus quand les deux sont plaqués sur un maillot de football, les ivoiriens peuvent nous en dire quelque chose. Coté club, c’est en Europe que la mode est passée, au milieu des années 2000, pour le meilleur et pour le pire. Brême, nord-ouest de l’Allemagne, ville bohème et paisible, seul le bruit des cyclistes vient brusquer le conte des Musiciens. La petite soeur d’Hambourg se réveille le week-end, quand la foule s’amasse aux abords du Weserstadion. Une belle enceinte de 40 000 places dans la pure tradition germanique, qui fait le bonheur des locaux depuis le début du XXème siècle. Michael Jackson y a d’ailleurs claqué son plus beau moonwalk, mais seul Johan Micoud a vraiment marché sur la lune.
En 2004, son Werder est champion d’Allemagne et arbore ce maillot aux antipodes de leur football: un poil fade et sans trop de cohérence. À l’époque, un seul sponsor maillot: Young Spirit, le design est surement trop jeune pour être dans l’esprit. Mais le Werder s’en fout et s’assoit sur l’Allemagne au terme d’une saison monumentale pour le club de Thomas Schaaf.
34 matchs, 22 victoires, +41 (!) de goal-average, la Bundesliga et la Pokal dans la poche. Dix ans après leur dernier titre en 1993 et l’aventure Coupe des Coupes de la bande à Marco Bode, le club reprend des couleurs, mais peut-être un peu trop. Si le maillot pique un peu les yeux, l’effectif nous donne des cheveux blancs. Micoud, Klasnic, Ismaël, Charisteas, Reinke, Borowski, Valdez, Baumann, Schulz, du beau monde qui gravite autour de la pièce maitresse: le brésilien Ailton, meilleur buteur du championnat avec vingt-huit pions, dont deux sur la tronche d’Oliver Kahn. Sa patte gauche aussi puissante que précise offre le titre au Werder le 8 mai 2004, quelques minutes après un lob délicieux de Micoud.
“L’apogée de tout ça c’est qu’on fait un doublé qui n’est jamais arrivé au club. Ils avaient gagné des Coupes et des Championnats, mais jamais les deux la même année. C’est aussi quelque chose qui restera à vie. J’en suis tellement fier. “ Johan Micoud.
En 4-4-2 losange, le ballon circule bien et finit souvent sa course dans le petit rectangle blanc avec des filets accrochés derrière. Un rouleau compresseur qui en passe quatre contre Schalke, Cologne, Stuttgart et Berlin, cinq contre Hanovre et Wolfsburg, et même six contre Hambourg, dans un derby à contre sens. Ce maillot leur allait-il si bien ?
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